Haïkus

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 Nuit de Cyclone

il faudra bien des chants d'oiseaux

pour me remettre d'applomb

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Toi que le lingchi terrifie

n'est il pas vrai que le Temps

ne s'y prend pas autrement avec toi ?

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Ton sourire toujours un peu navré

une des choses que j'emporterai

reconnaissant dans ma mort

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Théâtre que ce monde

quel rôle y joué-je sans doute

un énième bouffon dérisoire

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A quel heureux poto poto

rêve t-il ce mendiant noir qui sourit

en dormant sur le banc ?

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Longtemps j'ai cru l'échec comme

un gateau écoeurant qui contiendrait

quelque part la fève de ma fortune

*

J'ai déserté mon avenir

car il me semblait que l'on voyait

mieux les étoiles depuis le fossé