Henry Bauchau : Avenue Louise

Henry Bauchau (19313- )

Avenue Louise

Là s'élèvaient jadis les grands marroniers verts

C'était l'heure du thé, la conversation amoureuse

nous montions par le long, le timide escalier

nos ombres tremblaient sur le mur.

Il était écrit sur la porte : vie privée

Ô la déception de redescendre ayant cru toucher le bonheur

et désirant toujours la liberté sans luttes

la liberté douce. Celle qui n'existe pas.

Comments

[Langda]

Ha ha ha ! Jeune et naïf et fier de l'être, c'est plus rigolo !

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Mais c'est plus naïf...  Je vais vous faire découvrir encore bien des choses là dans ces semaines...

[Langda]

Oui, chez Babel ! Ecoute, j'étais jeune et naïf, alors je sais pas ce que j'en penserais aujourd'hui, mais j'avais vraiment adoré.

[poesie-et-racbouni.over-blog.com]

Correction : tu es toujours jeune et naïf !


et la Mort à l'heure de te cueillir  te trouvera elle aussi (soupir, tous les mêmes) jeune et naïf... Il n'y a que moi, le grand désabusé, le grand sublime pessimiste pour être vieux et
sagace... :)

[Langda]

J'ai lu et adoré, il y a longtemps, "Oedipe sur la route", roman du même auteur.

[poesie-et-racbouni.over-blog.com]

 


J'ai vu passer ce bouquin (chez Babel non ?), pas eu le temps de lire...