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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 14:52

 

Société : satiété des sots.

 

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Si j'en crois la Génèse, la femme est en quelque sorte un effet secondaire de la Création;

 

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La femme n'est un pas un remède, mais une complication.

 

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Beaucoup d'hommes de ma connaissance pourraient être d'authentiques mystiques, s'ils cessaient

de considérer leur grâce comme une blennorragie.

 

 

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Que les affiches électorales existent encore, voilà la plus belle preuve que l' Homme continue de prendre  l'Homme pour un imbécile.

 

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Les agitations de la société bourgeoise me fascinent comme fascine
les enfants l'affairement des bousiers dans les féces de vache.


 

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 23:31

 

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A moins qu'il n'ait cette chance physiognomonique exceptionnelle de n'être pas sensible à l'appel de la chair, tout homme est un prédateur sexuel. Tout le problème social réside dans la canalisation de cette prédation;

 

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L'homme a besoin d'une conquête pour accéder à la récompense de la pénétration du vagin. La récompense ne prend sens que par cette conquête.  Un vagin sans portes est une aberration.

 

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Les femmes qui s'offrent rapidement ou qui cherchent directement l'acte sexuel inspireront la même répugnance à l'homme qu'un arbuste malingre au puissant bûcheron ou qu'une proie docile se couchant devant le canon du chasseur.

 

Le rôle de la femme est de faire entrevoir le mystère, et laisser entendre que l'acte sexuel serait un graal de plaisir inouï, un sommet de félicité. Plus ce sommet sera difficile d'accès, plus il  une exigera une difficile conquête, une cour disciplinée, plus il sera désiré et aguillonnera l'homme dans sa moelle de prédateur, plus il justifiera et exaltera la quête.

 

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Pourquoi l'homme ment-il d'amour à la femme ? Pour accéder à l'acte sexuel, qui seul l'intéresse. Pourquoi doit il consentir à donner vie et forme à cette fiction, à cette illusion évidente qu'est l'amour, qui ne sert que de masque grossier à la pure et barbare copulation ? Pourquoi doit il faire en sorte que la femme croit fermement en cette fiction, pourquoi ne pas annoncer d'emblée que seul l'acte sexuel le fait se mouvoir ?  Parce que s'il n'agissait pas ainsi, d'abord l'homme perdrait le plaisir incomensurable de la conquête, et d'autre part il ne pourrait en aucun cas accéder à l'acte sexuel tel que produit par la femme amoureuse, qui est  infiniment différent de l'acte sexuel produit par la femme qui se donne ou se vend.

 

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La femme, comme le souligne si judicieusement Flaubert, de par sa nature de proie sexuelle, disposant pour seule marge du choix de son prédateur, a coeur et cul cousus ensemble. Qui pénètre un vagin penètre (ou profane) un coeur.

 

 

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La femme est une proie. Elle ne peut aucunement, sans le secours d'instruments, violer un homme. Elle peut cependant éprouver une certaine joie d'être proie ; cela se lit à sa constante passion de l'apprêtement, du parement, sa volonté d'être proprement appétissante.

 

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Seule l'extrême disette sexuelle pourra convaincre le prédateur homme de se contenter de femmes qui s'offrent aisément ou qui vendent l'acte sexuel.

 

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Les femmes peuvent renoncer à la sacralité du graal sexuel : offrir le vagin tacitement par ambition économique et sociale, ou par une autre condition extérieure. Mais l'acte sexuel obtenu si aisément  ne sera qu'un pis aller, un soulagement passager pour l'homme.

 

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  Parce que de l'homme et de la femme, c'est l'homme qui est le plus fort au plan purement musculaire,

L'émancipation de la femme, sa sortie de la minorité et son accession aux mêmes privilèges sociaux et économiques que l'homme demeurera toujours soumise et conditionnée à l'assentiment de l'homme ou à sa mystification. Que l'homme cesse de croire en la fiction de l'égalité des sexes et s'en sera fini de ces temps d'ascension féminine.

 

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Beaucoup de femmes envient la condition d'homme. Peu d'hommes envient la condition de femme.

 

 

 

 

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 20:53

 

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Est saint non point l'homme qui jamais ne pécha, mais celui qui pécha d'une manière moins tonitruante que les autres.

 

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Demander que l'on fasse guerre sans morts ni dommages adventices revient à demander à la police d'arrêter des bandits en cavale en respectant scrupuleusement tous les feux rouges.

 

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Pourquoi suis je poète ? Pourquoi écrire ? Parce que je n'ai pas assez de mes yeux pour pétrir les fesses trop appétissantes de la Beauté.

 

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Epouse : prostituée à client unique et définitif, et qui vend jusqu'à sa capacité reproductrice dans le but odieux de pérenniser le patriarcalisme. Son crime est donc de beaucoup plus grave que celui des catins ordinaires.

 

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Que me chaut Autrui ? Le centre du monde est hélas irrémédiablement mon ventre.

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 23:41

 

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Que je plains le plus fort d'entre tous ! Il ne connaît pas la douce langueur de la défaite.

 

 

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la médiocrité est le verre d'eau désaltérant qui console de n'avoir point une liqueur parfaite à disposition.

 

 

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Comment pourrais je rendre meilleur hommage au créateur qu'en jouissant de mon mieux des milles biens  dont il a gratifié l'humaine créature sur cette terre ?

 

 

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Amour, amour pourquoi me fuis tu comme une seiche ?

 

 

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Ce qui est amusant en ce monde, c'est la souffrance d'autrui; ce qui est scandaleux en ce monde, c'est notre propre souffrance.  Prodigieux équilibre !

 

 

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Ne se satisfaire que des produits culturels de son époque et fuir l'art au prétexte de son ancienneté, revient à donner une date de péremption au marbre et n'adhérer qu'au plastique;

 

 

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Méditez, méditez, il en restera bien quelque chose...

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 18:05

 

 

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Il n'est aucun être plus dévoué à la cause du conservatisme que la femme.

 

 

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A quoi servent les femmes ? A faire en sorte que le monde ne s'écroule pas tandis que nous autres hommes divaguons à refaire le monde et jouir des milles et uns loisirs qui nous sont destinés. Ceci leur confère  un pouvoir de chantage potentiellement extraordinaire, qu'elles n'ont toutefois pas encore su exploiter, d'où leur si longue minorité dans l'histoire.

 

 

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L'homme a coeur et  sexe viscéralement séparés, la femme les a cousu ensemble. Il en résulte que les hommes apparaissent aux femmes comme de vils prédateurs mensongers, des dons juans voraces, jamais repus de fesses, et que les femmes apparaissent aux hommes de petites proies toutes plus ou moins appétissantes, qu'il faudra à chaque fois couvrir de mensonges et appâter pour qu'elles consentent à se laisser prendre.

 

 

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La sexualité féminine semble souvent se limiter à une commisération pour la sexualité misérablement mécanique des hommes, de sorte qu'on pourrait dire qu'il n'est point de femmes qui font l'amour, mais qu'il n'existe que de simples viols consentis par pitié, résignation ou lassitude.

 

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l'émancipation féminine consiste t-elle à défaire la couture qui depuis des millénaires lie coeur et cul en la femme ?

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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 23:15

 

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Homme : morceau de viande arrachée au néant, qui meurt à plus ou moins grand petit feu, et qui le sait.

 

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Démocratie : complot anal.

 

 

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Dictature : période de simplification des procédures démocratiques et des existences.

 

 

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France : graal géographique dans lequel se contorsionnent quelques millions d'asticots.

 

 

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Quand je cherche un ami, c'est pour partager ce butin de savoir et de jubilation poétique que j'ai accumulé dans la jarre de mon être et qu'il en fasse de même pour moi. Mais le malheur a fait que la vaste majorité de mes semblables ont préféré rester des jarres percées.

 

 

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Badaud, quidam, avant de sortir de cette antre de poésie, considère donc ton majeur et ton index quelques instants; colle les ensemble et applique les sur ton cou. là, sens tu ? Ton coeur qui bat. Ton coeur qui palpite et qui crie à chaque seconde qu'il n'est pas encore l'heure de rendre les armes. Ce battement te convient il, est il trop court ou trop long ? Ahah, cependant que je te distrayais par ces lignes futiles, tu n'as pas vu mon complice poète te faucher ton porte monnaie ! Allons, allons, ne pleure pas, cette leçon te sera précieuse, et plus jamais tu ne seras aussi nigaud.  Comment as tu pu oublier que l'art n'était qu'une escroquerie intemporelle sur laquelle s'appuie depuis les siècles ces charlatans qu'on dit artistes, poètes ! Apprends au moins de cette leçon, et fonde donc ton association de défense contre la poésie !

 

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 01:58

 

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Amour :  lévitation naïve et dangereuse

 

 

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L'homme peut toujours rater sa vie mais qu'il sache bien que la Mort elle ne rate jamais sans oeuvre.

 

 

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Qu'est ce que le cancer ? Un crabe qui a pris votre corps pour la mer. Bientôt sa pince vous percera le coeur.

 

 

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Le naturel c'est le viol, la rapine, le meurtre, l'égoïsme brut. Le culturel c'est l'altruisme, le raffinement, l'urbanité, le respect des anciens, le rite. Entre le massacre et le mensonge, j'ai fait mon choix.

 

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Laisser son siège à un vieillard dans le transport en commun est la chose la moins naturelle qui soit.

 

 

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Que je plains le plus fort d'entre tous ! Il ne connaît pas la douce langueur de la défaite.

 

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Toute mise en oeuvre d'une guerre consiste à ouvrir grandes les vannes de la cruauté pour atteindre un objectif qui deviendra secondaire.

 

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l'ennui , c'est la creux qui attend la crête.

 

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 23:40

 

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Est ce que l'on naît à chaque instant ?



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Les français sont tous des imbéciles sauf moi, il ne faut donc pas généraliser.

 

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D'où vient qu'il y a des routes ?  Suit on une route ou est on au milieu du monde a chaque instant ?
Existe t-il un derrière et un devant nous ?

 


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Voyager est l'apanage des faibles et des naïfs qui attendent d'un paysage qu'ils les ébranlent et qui ne voient pas qu'ils transbahutent leur angoisse et leur ennui d'un lieu l'autre. Il faudrait que les hommes disposent d'assez de richesse intérieure pour que la sédentarité comme le voyage leur soit également indifférents; Que leur chaudront alors les mégalopoles effervescentes, les plates campagnes endormies, l'archipel et ses colliers d'îles lascives?

Il se trouvera toujours devant son absence. C'est à l'intérieur que les choses se passent, que le combat pour le bonheur se déroule.

 

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"On en a pendu beaucoup ici;  pour des raisons bien maigres, pas de raison du tout, parfois... Enfin, ça passe le temps."


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à l'hospice des vieux font un concours de souffrances
et celui qui l'emporte emporte un dernier trophée dans la tombe.



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"Comment être heureux en étant le vieillard malade que je suis ?"

- "Dis toi qu'avec ta maladie, tu tiens un interlocuteur comme tu n'en as sans doute jamais eu dans l'existence,
Un interlocuteur qui ne rechignera à aucune de tes histoires, et qui serait même prêt à t'accompagner dans la tombe."

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 13:16

 

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- Qui est il ?  Ca, du diable si on le sait !

 

- D'où vient il ? En tout cas, une chose est sûre, il n'est pas tadjik. Encore que...

 

- Pourquoi est il venu en ce monde ? Certains disent qu'il est venu pour jouir de tout.

 

- A t-il joui de tout ?  Il n'a pas encore joui de moi !

 

 

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La civilisation, peut être plus encore qu'une muselière pour l'homme,  pourrait se concevoir comme une espèce de scaphandre installé sur vous par vos éducateurs, et qui vous permettrait de garder  un oxygène et  un sang froid  culturel propre en toutes situations,  tel que ces chinois qui s'installant sur tous les continents, y implantant commerces et s'y reproduisant, n'en demeurent pas moins imperméablement chinois.

 

 

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                                                                                                                                            "Dans l'herbe noire les kobolds vont..."

 

Pourquoi Herlooem, le petit kobold du Puythouck, passe t-il depuis mardi gras sa journée à prier, prier, avec toute la ferveur de ses mains et de son âme, à prier agenouillé la bonne Marie au pied de la chappelle Sainte Appolline où se croisent les routes de Bourbourg et de Saint Georges ? Comment la profane créature, tout entière insulte à la  chrétienté et au saint esprit, se retrouve t-elle ainsi à se frapper la poitrine en chuchotant les plus humbles cantiques ?  Ah, c'est qu'il est allé taquiner  Mulreh le légendaire monstre d'argile et de sable à la chevelure d'oyats qui sommeillait sous la dune du clippon. Quelle erreur, quelle erreur irréparable d'être allé  heurter le front du colosse assoupi de sa petite pelle, d'avoir dansé sur son ventre de pleine lune, et d'avoir creusé le sable pour lui pincer les oreilles et le griffer partout de ses ongles.

 

Herlooem, pauvre petit gnome solitaire qui n'a jamais su se guérir de son espièglerie, avait perdu la confiance des âmes humaines depuis longue date et sévissait à sa vilaine façon dans la flandre maritime. Il  se plaisait  à se faufiler chaque nuit dans les maisons endormies des pêcheurs du Petit fort ou des fermes de Loon, pour y tout déranger, tout déplacer, cacher couverts et tissus en des lieux incongrus, badigeonner de suie les nourissons, verser le charbon dans les citernes, biberonner en douce le lait aux tétons des femmes enceintes, coudre les époux ensemble par les oreilles, jeter le pain et la soupe dans l'auge des cochons, ou scier sournoisement tables et chaises de manière à ce que tout s'écroule au lendemain. Ses méchantes besognes accomplies,  il s'enfuyait dans les bois en ricanant et se frottant les mains. Perché aux peupliers ou aux bouleaux, Il attendait alors au petit jour que s'élèvent des villages les cris, les pleurs et les grincements de dents et jubilait de tout son coeur. Le plus exquis dans ce rituel de pure cruauté était que toutes les prières conjointes et répétées du peuple flamand  aux messes du Dimanche n'y remédiaient en rien : Herlum restait intouchable et le crucifx au seuil des maisons ne le retenait pas le moins du monde dans ses déchaînements.

 

Des paysans du Brouck croyaient apercevoir parfois au fond de leur pâture le farouche Herlooem, fumant sa pipe à l'ombre des saules tétârds, s'ébrouant dans la mare, occupé sans doute à méditer de diaboliques nouveaux forfaits; puis la créature disparaissait dans les herbes folles, détalant comme un lièvre, sans que personne ne puisse jamais s'approcher ou deviner à quelle heure nocturne le fluet démon surgirait dans les chaumières, ni dans quelle chaumière et pourquoi en telle chaumière plutôt qu'une autre.

 

Mais cette fois, Herlooem a provoqué Mulreh, le monumental géant de glaise et de poussière qu'on croyait à jamais endormi sous la dune. Grisé par ses tours impunis, il a cru pouvoir infliger au titan quelques uns de ses supplices favoris, abuser de son bienveillant sommeil. Or à l'instant où il commençait à agacer le géant,  Mulreh s'est réveillé soudain, a ébranlé sa dune tombale, ouvrant la plage en deux,  s'est levé et s'est mit en marche,  résolu à broyer l'impertinent kobold, l'écraser jusqu'a ce qu'il n'en reste plus qu'une bouillie, une flaque de chitine sanguignolante.

 

Pauvre Herlooem ! Si mal t' a pris d'avoir poussé si loin ta méchanceté, de n'avoir pas su mettre un terme à tes facéties ! Cours, cours, Herlooem, fuis du plus loin que tes maigres petites jambes te le permettent, ne reste pas à portée des yeux de l'Ogre des dunes que tu n'aurais jamais du tirer de sa torpeur somnanbulique ! Ce ne sont certes pas les hommes qui te porteront secours maintenant !

 

Et en dépit de tout, Herlooem le kobold préfère encore rester à genoux, et prier, prier le dernier secours de la bonne Marie de pierre qu'il couvrait jadis de crachats, prier pour que Mulreh le monstre disparaisse de ce monde.  Hélas, le voici qui point déjà à l'horizon de Saint Georges, on aperçoit sous le soleil rasant de la campagne l'énorme tête ronde, obstinée et chevelée d'oyats du géant et l'ont sent la terre qui tremble dans un épouvantable fracas ; allons fuis, fuis Herlooem !

 

 

 

 

 

 

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 18:58

 

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"Etêtez les ! Etêtez les tous !" Hurle le tyran.

Et toujours une tête dépasse.

 

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La question inéludable lorsqu'on a bâti un régime : cette amère omelette valait elle qu'on casse tant d'oeufs ?

 

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Que les affiches électorales existent encore aujourd'hui, voilà la plus belle preuve que l' Homme continue de prendre l'Homme pour un imbécile.

 

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Un régime autoritaire ne peut légitimement se considérer que comme une étape, et  la plus courte possible.

 

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Les civilisations qui se contentent de téter le lait aux mamelles de la Terre sont sages, mais condamnées à disparaitre.

Les civilisations qui s'abreuvent du sang de la vache terrestre en en mordant les mamelles sont folles, mais condamnées à survivre.

 

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Il y a plus d'amour, de dignité et de grandeur humaine dans le repas d'une grand mère que dans l'aumône d'un Etat



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Les esprits naïfs qui voudraient se prémunir de l'impitoyable monde capitaliste par la force de l'Etat

sont pareils à des oies qui demanderaient au loup de les protéger des renards.



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Que sont tous les extrémistes politiques, si ce n’est des fous qui pensent que le monde pourrait ressembler à leur poème préféré ?



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Les anciens ont déjà tout dit sur l'homme, mais ils ne l'ont peut être pas dit assez fort. C'est pourquoi existent les modernes.



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La guerre est la règle définitive pour le genre humain. Toute paix en ce monde, pour autant qu'elle dure, n'est jamais qu'une mèche qui se consume;



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Une dictature ce sont des hommes qui ont plié trop bas devant des enfantillages. C'est le caprice devenu loi.



 

 

 

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